Une nouvelle ère, un nouveau Roi ! [PV Arthur]

Je venais à peine d'accéder au trône que je m'étais découvert un nouveau pouvoir. Il était intéressant, je devrais sûrement le tester en toute discrétion voir quels sont ses points forts et points faibles. À peine assis sur son trône, je me suis relevé et je suis parti cherché une feuille et une plume afin d'écrire un message pour l'envoyer à mon père adoptif : Light V, Empereur de Britannia.

Sur mon bout de papier, je traçais des lignes en inscrivant des mots pour faire un message d'alerte.

"Cher Père,

Je t'envoie ce message pour te dire que j'ai réussis à reprendre le trône du Roi, je suis donc devenu l'homme le plus puissant de ce monde. Cependant je compte changer grandement les choses, je rêve d'une planète sans discrimination, là où les plus faibles ne sont pas réprimés par les plus forts, là où toute religion a sa place et là où chaque êtres-vivants ont un rôle à jouer sur cette Terre.

Pourtant, je sais qu'il y a certaines choses qui déclenchera une grande guerre, en partie deux personnes : Mon frère et ma soeur encore introuvables. Soit ils sont en période d'exile, soit ils ne savent pas encore qui ils sont. Je te mets en garde également, une fois sur place j'ai remarqué que j'avais un pouvoir bien étrange et unique. Je ne te dirais pas quoi pour plus de sûreté, mais fais attention car si j'ai un don, mon frère et ma soeur devraient en avoir un également. Reste toujours sur tes gardes et parle uniquement aux personnes en qui tu as une confiance absolue. On ne sait pas de quoi ils sont capables.

Shirosaki Rosengald, Roi de ce monde, Prince de Britannia, ton fils."

Je condamne la lettre avec un sceau fait de cire pour la refermer avant de l'attacher à un corbeau qui s'envola en prenant la direction du château de Britannia. Une fois fait je suis reparti en direction de mon trône afin de commencer à bâtir mon nouvel empire et de régner sur ce monde remplis de vice !

Une nouvelle ère, un nouveau Roi !

Je voyageais à travers le monde, partout où j’allais, la plupart du temps, mon regard était bercé par une lueur noire de mensonge. Ma langue coupé, j’avais du mal à me faire comprendre par les sujets de ce royaume, le royaume Rosengald. J’ai entendus plusieurs discussion disant que l’un des vrais héritiers avait reprit le trône à un usurpateur. Je ne voyais aucun mensonge dans ce qu’il disait, cela voulait dire que j’ai un frère ou une sœur ? Je veux le rencontrer, si nous sommes de la même famille, nous devrions avoir les mêmes idéaux. Je partis donc en direction du château de Rosengald, se grand château gigantesque illuminant de sa beauté, si il s’agit de la demeure des phénix, là où j’ai vécu et un endroit complètement différent. Poussière et toile d’araignée de partout, bois et gravas pour les murs et paille pour le plafond. Ce palais est une merveille à mes yeux, tellement que je n’en crois pas mes yeux et qu’il doit s’agir d’un mirage ou d’un rêve.

Je me posai ensuite sur le bord d’une fenêtre sous ma forme d’animal légendaire. Un phénix de flammes bleues et noir au regard bleu clair comme le ciel et composé de reflet blanc symbolisant la vérité. Je regardais tranquillement à l’intérieur, c’était la salle du trône. Un garçon se dirigea vers le trône doré et garnis de pierre précieuse, il doit surement être mon frère, du moins je le pense. J’ouvris la fenêtre avec ma patte et regarde mon frère mais aucune aura était autour de lui, pourquoi ? Je ne sais pas s’il est mauvais ou bon, comment est-ce possible, c’est la première fois que cela m’arrive. Pour en avoir le cœur net, je descendis de mon perchoir et me pose devant mon frère. Vu que c’est la première fois que cela m’arrive, je ne peux pas me tromper, il s’agit de mon frère. Je le regardais droit dans les yeux, il avait des yeux mauves et un regard rassuré, pourquoi donc ? N’avait il pas peur qu’un phénix débarque comme cela devant lui ? Ou est-il au courant de tout lui aussi ? J’étais toujours sous ma forme de phénix impressionnante et effrayante il va s’en dire, seulement magnifique et sublime. Je repris alors une forme humaine pour ne pas bruler tout autour de moi, je n’arrive pas encore à très bien contrôler mes flammes et je peux être dangereux sans le vouloir. Mes vêtements réapparurent pendant que je mettais transformé, pourquoi me demanderiez-vous ? Et bien c’est grâce à la gentillesse d’une vieille dame Miko, elle a bénit des amulettes qu’elle a collé un peu partout sur mes vêtements les empêchant de bruler et disparaissant le temps de ma transformation en phénix. Je n’avais pas à me soucier de ses choses là depuis lors.

Je m’approchais de lui sans rien dire, de toute façon je ne le pouvais pas, je n’ai plus de moyen de parler, je me suis moi-même coupé la langue avec cette arme que je porte à ma ceinture. Ce katana qui a été fabriqué d’une telle manière qu’il puisse blesser les phénix, cet homme que je devais appeler père voulait s’en servir pour me faire peur et que je reste à ses ordres à jamais. Maintenant que c’est moi qui le possède, je vais pouvoir répandre la justice à travers le monde, c’est pour cela que je l’ai nommé Seigi, qui signifie justice en japonais. J’attendais donc une réponse de mon frère car moi-même j’en étais incapable, mais pour bien lui montrer que je ne pouvais dire mot, j’ouvris grand ma bouche laissant paraître le manque de l’organe du langage à l’intérieur. Je ne connaissais pas son nom et il ne connaissait pas le miens, seulement je savais déjà qu’il y avait un lien entre nous, cela pouvait se voir comme le nez au milieu de la figure. Nous nous ressemblons de part notre calme, nous n’avions pas besoin de parler pour nous comprendre, des gestes suffisaient amplement qu’une parole qui est surement fausse et emplis de mensonge. Quelle serait sa réaction ? Je l’attendais avec impatience.

De mon trône je voyais du coin de l'oeil un oiseau majestueux perché sur une fenêtre. Je ne réagissais pas attendant que ce volatile entre dans le château, je voyais que c'était un Phénix, je savais que c'était un membre de ma famille. Ainsi depuis tant de temps que je recherche ma famille, la voici qui vient à moi. Je vis cet oiseau mythique se poster face à moi au beau milieu de la salle, je ne réagissais aucunement, aucune expression du visage, rien, alors que les chevaliers et autres citoyens de Rosengald eux étaient en train de céder à la panique pendant que les hommes en armure dégainent leurs épées, je m'étais levé de mon trône et d'un grand geste du bras je dis.

- BAISSEZ VOS ARMES TOUT DE SUITE C'EST UN ORDRE ! Dis-je en laissant un grand silence. C'est comme ça que vous traitez un membre le famille Rosengald?!

Je le voyais s'avancer doucement vers moi sans dire un mot, à vrai dire un immense silence régnait dans ce château. Je ne bronchais pas, j'attendais qu'il s'arrête d'avancer voulant savoir si j'avais devant moi un homme, mon frère, un allié ou alors un ennemi que je pourrais facilement éradiquer dès maintenant. Quand j'ai vu qu'il n'avait aucun regard agressif ou aucune impression qui laissait envisager qu'il voulait me tuer. Mon frère ouvrit sa bouche montrant ainsi qu'il n'avait plus de langue ce qui confirmer que les Phénix pouvaient être blessés voir tuer. Je n'avais pas mis longtemps avant d'émettre des hypothèses. Aurait-il rencontrer notre soeur et l'aurait-il tuer après qu'elle ait réussit à lui découper sa langue ou ce l'était-il coupé lui même? Je me suis mis à sourire et lui dit avec une grande sympathie et un soulagement.

- Je suis Shirosaki Rosengald, Roi de ce monde, Roi de Rosengald, Prince de Britannia. Je ne connais pas ton prénom mais je sais que tu es mon frère et je ne sais pas si tu es au courant mais nous avons une soeur, soeur que je n'ai toujours pas retrouvé depuis ma montée au trône familial. Dis-je aisément voulant lui faire comprendre qu'on était pas seul.

En parlant du fait qu'on avait tous les deux une soeur, je pourrais savoir si oui ou non il était au courant et si c'était elle ou lui qui avait coupé sa langue. Je sais que c'était impossible que ça soit une autre personne qui ait pu retourné son arme contre lui, si les lames de cendres sont manipulés par une autre personne que son propriétaire alors celui qui attaque avec subit la blessure qu'il aurait dû infliger au propriétaire de l'arme.

J'étais heureux de voir enfin un membre de ma famille biologique, ça faisait chaud au coeur de se dire que mes origines ne tiennent pas qu'à moi seul. Cependant ça pourrait être fâcheux si il voudrait s'emparer du trône, surtout si il ne suit pas les mêmes idéaux que moi. Mais peu importe, il me donnait l'impression d'être là par curiosité et par quête de vérité plutôt qu'autre chose. Après tout si j'apprenais que le trône avait été repris par un Rosengald, moi aussi je me serais rendu ici même pour le vérifier par moi même et savoir toute l'histoire de la famille.

D'un claquement de doigt, toutes les personnes de cette pièce se mit à sortir du château afin qu'ils retournent à leurs occupations habituelles, y compris les chevaliers. Montrant ainsi une preuve de confiance à mon nouveau frère, d'un sourire chaleureux et sincère je lui dis.

- Tu as faim? Moi oui et ça fait longtemps que je voulais essayer de cuisiner. Je ne te promets pas un repas digne de ce nom mais ce sera quand même mangeable. On pourra parler de nos origines et de notre histoire en se remplissant l'estomac. Vu que tu ne peux pas parler tu n'as qu'à faire apparaître une flamme pour non et deux flammes pour oui.

Habitude de roturier

Mon arrivé ne fut pas silencieuse, de toute façon ce n’était pas pour être silencieux que je suis venue ici, je voulais rencontrer mon frère. Le garçon sur le trône qui devait surement être mon frère se leva et ordonna à ses sujets de se calmer et de baisser leurs armes. Heureusement qu’il est fait cela, je ne sais pas si j’aurais pu contrôler mes flammes si ils venaient à m’attaquer. J’aurais tout brulé autour de moi sans le vouloir, il aurait été punit pour m’avoir attaqué sans aucune raison, je n’aurais rien eu à me reprocher. C’est alors qu’il se présenta comme Shirosaki Rosengald roi du monde et tout le reste qui va avec. C’était donc bien mon frère, plus aucun doutes la dessus. Il m’informa aussi que nous avions une sœur qu’il n’avait pas encore rencontrée. Alors j’ai aussi une sœur ? C’est amusant de savoir que nous sommes plus que trois dans ce monde, trois phénix pouvant embrasser le ciel de nos flammes magnifique mais destructrice comme j’ai pu le constater. Malgré cette information magnifique qu’il venait de me donner, mon regard ainsi que mon sourire ne bougeait pas d’un seul centimètre, ils étaient toujours identique car je ne savais pas exprimé mes sentiments, on me l’a toujours interdit et empêchait. Je n’ai jamais eu aucun sourire, aucun autre visage que celui que je porte en ce moment, mon visage reste toujours le même, seul mes yeux changes de couleur en fonction de la personne qu’il y a en face de moi.

Il finit par demander d’un geste à ses sujets de retourner à leurs affaires et de nous laisser bien tranquille. Je les regardais partir ainsi sans rien dire, j’avais l’impression de me voir en eux, quand les membres de cette famille de bandit m’ordonner de faire toutes ces corvées. Je regardais alors mon frère, je ne pouvais pas voir cette aura que je pouvais voir autour des autres qui me disaient s’ils mentaient ou non mais je savais qu’elle serait noire. Je préfère ne rien faire pour le moment, se serait trop dangereux et je ne veux pas blesser des personnes innocentes, seulement je le vois à son sourire, on dirait le même que ce type qui se disait mon père, un sourire d’hypocrite. Mais il s’agit de mon frère, je ne peux pas le tuer, je ne le veux pas, il sait beaucoup plus de chose sur les phénix que moi et peut être sait-il où sont nos parents. Il y a tant de question que j’aimerais lui posé mais dont je ne peux malheureusement rien pour l’instant. Il finit par me proposer de manger, il est vrai que j’avais très faim mais la façon dont il me demandait de dire oui ou non est plutôt dangereuse. J’acquiesçais donc de la tête à la place de faire apparaître mes flammes, c’est encore trop tôt. Je le suivis donc jusqu’à la cuisine, une cuisine immense avec plein d’ingrédient que je connaissais, je cuisinais souvent avec. Mon frère voulait apparemment essayer de cuisiner mais il avait l’air de ne pas savoir comment faire. Je le devance donc et prend le couteau ainsi que les ingrédients, je mis à chauffer une poêle et je pris trois œufs de poules que je cassai au dessus de la poêle qui était entrain de cuir. Je pris ensuite du poivre, du sel et quelques herbes que je brisai à l’intérieur de ma main pour faire comme un moule et les verser au dessus des œufs.

Une fois prêt, j’arrêtai la cuisson et servis les œufs à mon frère avant de nettoyer tous les ustensiles que j’avais utilisé pour la préparation de ces œufs au plat. Je pris ensuite un petit morceau de pain avant de m’asseoir par terre dans un coin. C’était comme ça que j’avais toujours mangé et je ne savais pas faire autrement. Pour manger, je devais toujours faire tout d’abord manger les autres en leur préparant des plats et ensuite je pouvais prendre un morceau de pain et un verre d’eau avant d’aller m’installer seul dans la poussière. Je suppose que mon frère doit être surpris de mon agissement vu qu’il est un prince, que dis-je un roi maintenant. Le roi de ce monde, j’espère qu’il ne sera pas cupide et emplis de vice, car je devrais l’arrêter moi-même, j’en suis capable.

Une fois que j'étais dans la cuisine avec mon nouveau frère, pour mettre un peu d'ambiance je lui avais expliqué que j'allais cuisiner pour la première fois de ma vie ce que je voulais faire avant qu'il prenne les devants et qu'il me fit des oeufs au plat à une vitesse fulgurante. Il déposa mon assiette sans s'être préparé quoi que ce soit pour lui avant de se prendre du pain et un verre d'eau en s'asseyant au coin de la pièce. Je le regardais fortement étonné avant que mon visage se décompose laissant place à de la tristesse de ce spectacle. Je commençais à me douter de quelque chose, je commençais à penser qu'il avait été persécuter durant son enfance.

Voyant que son repas avait l'air délicieux je pris l'assiette et les couverts et me dirigea vers lui en déposant l'assiette sur ses cuisses. Je suis reparti en direction du local à viande et j'en ressorti un morceau de boeuf avant de m'asseoir aux côtés de mon nouveau frère et de faire cuire la viande en la brûlant de mes flammes mauves qui me prenait toute la main. Une fois la viande cuite, je l'avais mordu tout en arrachant un bout pour la dévorer.

- C'est assez simple comme ça aussi, tu veux goûter? Dis-je avec un large sourire.

J'avais bien compris qu'il avait été presque pas nourris et qu'il avait été maltraiter et je repensais à mon claquement de doigt pour dire aux villageois et aux chevaliers de nous laisser seul, il l'avait sûrement mal pris même si il ne disait rien. Je continuais à manger après avoir donné un bout de ma viande à mon nouveau frère tout en réfléchissant, je voulais l'aider. L'aider à aller de l'avant, à passer à autre chose et à vivre correctement, je veux également des noms, les noms de ceux qui l'ont maltraités comme ça et les noms de tous ceux qui réduisent en esclavage d'autres personnes.

- Pour ce repas on mange à ta façon et ce soir on mange à ma façon c'est d'accord? Ajoutais-je. Tu n'es pas obligé de vivre de cette façon, tu as été éduquer comme ça mais personne ne devrait vivre de cette manière à manger au sol et étant mal nourris. Comme tout le monde tu mérites de manger à une table avec ta famille ou tes amis. Je punirais tout ceux qui s'en prennent à autrui, je ferais de ce monde une Terre d'Egalité et de Justice, sois en sûr !

J'avais vécu toute mon enfance enfermé dans le château de mon père sans avoir la possibilité de parler à un autre enfant de mon âge. Tous les serviteurs suivaient les instructions de mon père adoptif et je n'avais jamais eu mon mot à dire. Même si j'aime ma famille ça n'empêchait pas que je n'approuvais pas le fait que certaines personnes soit prisonnières, n'ayant aucun libre-arbitre. De plus mon frère a été malmener, réduis à servir contre son gré. À faire les quatre volontés de ses geôliers et à les servir comme si ils étaient le nombril du monde. C'était répugnant, j'ai une sainte horreur de la discrimination et je voulais changer cela. Je voulais que chacun est un emploie pour subvenir aux besoins de sa famille mais que le statut social n'offre aucune supériorité ou infériorité face à autrui. Je voulais qu'on soit tous égaux sans que des personnes malveillantes puisse en prendre le dessus et déclencher une tyrannie sur cette planète !

Un cadeau et un rêve

Je ne comprenais pas bien, mon frère venait de poser son assiette que je lui avais préparée sur mes cuisses alors que j’étais assis en seiza, soit sur les genoux comme les samouraïs. Je regardais mon frère qui n’avait même pas gouté à ce que je lui avais préparé, est ce trop simple pour lui ? Peut être est-ce mauvais ? Pourquoi refusait-il mon repas ? Je ne comprenais pas, le manque de connaissance est la chose la plus horrible qui soit. Je regardais mon frère qui partit quelques secondes avant de revenir avec un morceau de viande qu’il cuit avec ses propres flammes. Il aurait préféré de la viande ? J’aurais du le deviner, des œufs pour un prince, mais quel imbécile je fais. Je voulais m’excuser mais aucun mot ne sortait de ma bouche, je ne suis pas encore habitué à être muet. Je dois encore prendre cette habitude et perdre les anciennes que j’avais, je ne suis plus la même personne, j’ai ressuscité et j’ai changé tel le phénix que je suis devenus. Oui, je dois m’y faire à l’idée que je n’appartiens plus au même monde mais pourtant, peut importe qui je suis et ma puissance, je ne ferais aucune différence entre moi et un paysan ou encore un prince. Nous sommes tous égaux, peut importe nos titres et nos origines et personne n’a le droit de maltraiter une autre, je rendrais justice à tous ceux qui désobéissent à cette pensée qu’est la mienne. Perdez tous vos vices ou vous serez punis, oui voilà ma façon de penser.

Il finit par m’adresser la parole, me disant qu’on mangeait à ma manière mais que ce soir se serait à la sienne. Je hoche la tête pour un oui et me lève pour reposer les œufs devant lui, ce n’étais pas pour moi et je n’avais pas le droit d’y toucher, et puis si on mange à ma façon, dans ce cas je n’ai pas le droit aux œufs maintenant. Je termine mon morceau de pain et bois mon verre d’eau avant de regarder mon frère finir son discours. Il me disait que je méritais de manger à table parmi mes amis et ma famille, mais je ne savais pas le sens de ses mots, pour moi une famille n’est qu’un rêve et des amis ? Qu’est ce ? Je n’en ai jamais entendu parler. Il a l’air d’avoir de beaux idéaux, seulement, puis-je le croire ? Puis-je croire quelqu’un que j’ai à peine rencontré même s’il s’agit de mon frère. Je secoue la tête pour lui dire un non symbolique, à lui de comprendre ce qu’il en pense, pour moi mon futur est déjà tracé. Je me levai après avoir finis de manger, j’essayais quelques choses, malgré que j’ai vécu dans une famille de bandit, j’ai appris à lire et à écrire, comment me dirais vous ? Grâce aux innombrables livres de valeur que la famille qui m’avait recueilli avait volée. Je priais le ciel pour que je ne fasse aucun dégât en utilisant mes flammes et je fis apparaître une flamme au bout de mon doigt, je gravai un message pour lui dans le mur avant de m’envoler par la fenêtre.

“Je me nomme Arthur, je reviendrais ce soir pour voir si tu n’es pas un menteur“

Voilà ce que j’avais écrit pour mon frère, s’il dit la vérité, alors ce soir je verrais des choses que je n’ai jamais vu, mais peut il tenir sa parole ? Même après cela, je ne pourrais pas avoir une toute confiance en lui sans que je puisse vérifier avec mes yeux si ce qu’il dit est vrai. Je me suis envolé pour aller chercher quelque chose, vu que mon frère m’invite à diner avec lui, la moindre des choses et de lui apporter un cadeau. Je partis alors dans une contré reculé, très reculé, un royaume dominé par la glace. J’y avais déjà posé les pieds, ce monde est complètement différent de là où je vivais, aucun humain n’y vit. Une contée encore indompté par les humains, si je devais être roi comme mon frère, se serait à cet endroit, j’y fonderais un royaume des plus grandiose. La nuit commençait à tomber, je pris ce que j’étais venus chercher et rentra au château de mon frère le cadeau entre mes serres. Le cadeau en question était un saphir que l’on trouve dans les montagnes de ce royaume de glace en grande quantité. J’espère que cela lui plaira.

“Je me nomme Arthur, je reviendrais ce soir pour voir si tu n’es pas un menteur“

Après ce message gravé sur le mur le jeune Arthur s'était échappé par la fenêtre. En regardant son message de plus près on pouvait voir qu'il me mettait à l'épreuve. Il voulait savoir si il pouvait me faire confiance mais je savais d'avance que même si je répondais à ses attentes il sera toujours méfiant à mon égard. Alors c'était comme ça chez les Rosengald? Dans cette famille tout le monde se méfiait de tout le monde? Très bien, dans ce cas on verra la tournure des choses. Je me dirigeais calmement vers le dortoir du personnel en demandant aux cuisiniers d'aller faire un repas somptueux pour ce soir, ils pouvaient y mettre ce qu'ils souhaitaient, je couvrirais les dépenses et je les avais également invités à se joindre à nous pour le repas. Pendant qu'ils préparaient tout ça moi je mettais en place les couverts et les décorations de table. Une fois cela fait je sortis du château et déploya mes ailes en m'envolant à vive allure en direction de Britannia.

Une fois là-bas, j'étais entré dans la salle du trône là où se trouvait mon père et lui expliqua la situation. C'était bien évidemment sans surprise qu'il accepta de se joindre au repas avec ma mère adoptive. Il se demandait si c'était possible de retourner au château de Rosengald avant ce soir étant donné qu'à cheval il fallait au moins un mois pour y aller. Je me suis mis à sourire et me déplaça d'une cinquantaine de mètres avant de me transformer en un gigantesque Phénix brûlant de flammes ardentes. Je me concentrais pour que mes flammes disparaissent ce qui était fait. Je m'étais allongé pour qu'ils puissent monter sur mon dos et s'accrocher autant qu'ils le pouvaient. Une fois cela fait, je me suis relevé et je commençais à partir dans les cieux tout en volant rapidement mais en restant relativement doucement afin qu'ils puissent respirer et qu'ils puissent tenir.

Après au moins trois heures de vol on était enfin arrivé, je m'étais posé au sol et je m'étais à nouveau allongé afin qu'ils puissent descendre. Une fois éloigner, je m'étais transformé en humain en étant bien évidemment nu. Je me suis mis à courir dans le château afin d'attraper le premier vêtement que je trouvais. Une fois un minimum vêtu je suis ressorti afin de chercher mes parents. De retour dans le château je voyais que les employés avaient vraiment réussis à faire un travail de fou, on dirait un banquet pour tout le village. Bien évidemment on ne mangerait pas tout, je garderais tout pour le lendemain et je le partagerais avec le village, ça fait du bien aussi un repas avec tout mon peuple.

De plus que le repas je voulais l'inviter à dormir voir à rester quelques jours ici afin qu'il puisse se ressourcer et également reprendre un peu le temps perdu. Même si il était très méfiant j'étais prêt à faire des efforts pour qu'il se sente bien, je suis un peu colérique quand je vois qu'on se méfie de moi mais ça c'est dû à mon éducation, j'ai grandis qu'avec mes parents alors je n'ai jamais eu l'habitude qu'on me fasse des reproches.

Le roturier invité à diner par le roi

Alors que je rentrais au château de mon frère, je réfléchissais à quelque chose. Comment lui, connaissait autant de chose sur nous les phénix, ce n’est pas seulement parce qu’il est un prince. Il doit y avoir autre chose, quelqu’un qui a due lui apprendre, lui montrer des écrits de notre histoire. Il n’a pas pue trouver ses pouvoirs seul. Moi, j’ai trouvé une partit de mon passé grâce à l’élixir d’Hourai. Une partit de notre code génétique est gravé à l’intérieur, en le mangeant j’ai connus une partie de notre passé, pourtant je n’en sais pas autant que mon frère.

J’arrivais finalement devant le château alors qu’il faisait nuit, je tournais autour en attendant de trouver une fenêtre par laquelle je pourrais entrer sans faire trop de dégât. Par chance une fenêtre était ouverte, j’entrais donc lentement mais surement dans la salle du trône où était mon frère il y a peu de temps. Il n’y avait personne, m’aurait on mentit ? Mon frère n’est donc pas digne de confiance ? C’est alors que j’entendis le son venant d’une autre salle. Je repris ma forme humaine sans détruire mes vêtements. Le cadeau pour mon frère à la main, pour le coup, je me sentais un peu inutile en voyant mon petit caillou bien qu’il soit précieux par rapport à toutes se décorations d’or et de pierre précieuse qui ornait les murs du château. Les décorations tout aussi merveilleuses qui pullulaient à l’intérieur des couloirs, arrivait devant la salle où l’on entendait le bruit, je frappai à la porte de cette salle. Une personne vint m’ouvrir et j’entrais dans la salle à manger. Un endroit fabuleux un peu comme tout le château finalement, mon frère était présent aussi accompagné de deux autres personnes, une femme et un homme, d’un certain âge. Je les regardais pensant qu’il s’agissait peut être de nos parents vu qu’ils accompagnaient mon frère, seulement je pouvais voir leur aura blanche autour d’eux. Ils n’étaient pas des phénix, mais ils avaient l’air d’être proche de mon frère, pourtant ils ne sont pas des gens mauvais. Je m’approchais de mon frère et lui tends ma petite pierre précieuse, un saphir.

Je n’attendais ni remerciement, ni compliment de sa part, je voulais juste le remercier de son invitation et lui donner un petit cadeau de retrouvaille. Enfin de retrouvaille, plutôt de première rencontre entre nous. Je regardais la table en recherchant désespérément du pain, pourquoi n’y en avait il pas sur la table ? Comment vais-je manger ? Que vais-je manger devrais-je dire, je n’ai pas le droit de me nourrir de ces merveilleux mets, ils ne m’y sont en aucun cas autoriser. Je dois trouver du pain et prendre un verre d’eau, mais il n’y avait aucune trace de ceci. Mon frère doit en être à l’œuvre, il savait que j’allais en chercher désespérément par habitude. Mais il a raison, je dois résister, je dois perdre cette habitude, comme l’a dit mon frère, je n’ai plus besoin de vivre ainsi, je peux vivre comme je l’entends à partir de maintenant. Je regardais donc toutes ces personnes s’asseyant autour de la table sur les chaises. Mon frère me fit signe de m’asseoir aussi et c’est ce que je fis sans discuter. C’étais très confortable, même bien trop, c’était étrange comme sensation. J’ai mis un temps avant de m’asseoir et j’essayais comme je le pouvais de recopier les agissements de mon frère pour manger pendant le repas. Je dois dire que j’ai bien du mal à me comporter ainsi, lorsque j’utilisais tout ces couverts et toutes ses différentes façon de tenir une fourchette, un couteau, une cuillère et autre, je ne me sentais pas très à l’aise et la plupart de ma nourriture finissait au sol. Par moment, lorsque mon frère détournait le regard je ramassais ce que j’avais fais tomber et sol et l’avaler d’une traite. Le repas continuer ainsi, ce n’est pas mon monde, ils sont tellement différent, ma place n’est pas ici.

Mes parents adoptifs et moi même étions à table, on attendait mon nouveau frère Arthur qui était parti le temps de la journée pour aller faire je ne sais quoi. Peut-être voulait-il découvrir le monde, à vrai dire moi aussi j'aimerais aller visiter cette planète sans que ce soit pas le biais de mes livres de Géographie. Après une bonne vingtaine de minutes, je vis finalement mon frère nous rejoindre à table, cependant il ne s'était pas assis. Il venait vers moi en me tendant une jolie pierre précieuse, j'étais fortement étonné et je me suis mis à avoir un sourire niais non contrôlé en lui disant.

- C'est.. C'est pour moi? Dis-je touché par le geste et la beauté de ce saphir.

Voyant que c'était effectivement pour moi, je tendis moi même ma main afin de prendre ce joli bijou avec délicatesse, on pouvait voir à mes yeux que ça me faisait extrêmement plaisir alors que le château était rempli d'or et de bijoux d'une grande valeur. Cependant toutes ces choses étaient déjà là quand je suis arrivé, alors ce cadeau est bel et bien le seul qui m'est réellement destiné. Je m'étais relevé et serra mon frère dans mes bras en lui chuchotant un chaleureux "Merci Arthur" au creux de son oreille. Je le relâcha et mis la pierre dans ma poche.

- Je pense que je vais en faire une jolie bague, ça m'ira bien. En tout cas ton geste est des plus touchants, je garderais ton cadeau toujours à mes côtés. Dis-je avec sincérité. Moi aussi je comptais te faire un cadeau, mais je te dirais ce que c'est plus tard. Je pense que tu vas être agréablement surpris.

On était en plein milieu du repas, ma mère ainsi que mon père étaient présents. Ils venaient de rencontrer mon frère mais une discussion n'était pas très envisageable entre eux étant donné l'organe manquant d'Arthur. C'était donc pour ça que mon père adoptif n'arrêtait pas d'observer Arthur alors qu'il me posait des questions à moi. Il voulait voir les réactions de mon frère face à mes idéaux, à ma façon de voir les choses et à ma façon de gouverner. Cependant il avait très vite vu qu'Arthur ne montrait aucune émotion, connaissant mon paternel je savais que ça ne présageait rien de bon, je savais qu'à la fin de ce repas il me dirait de me méfier de lui. Qu'une personne sans émotion peut tuer sans regret, qu'il peut reprendre le pouvoir et décimer plus de la moitié de la population. Quand d'un coup mon père me posa une question qui n'avait rien à voir avec mes idéaux mais plutôt de mon propre ressenti du monde.

- Mon fils, la vie a quelle valeur à tes yeux?

J'avais pris une grande respiration, je redoutais un peu cette question sachant que j'étais devenu un être immortel depuis un an. En un an je n'avais pas du tout changer, je n'ai pas grandis, je n'ai pas pris de muscle, mon visage reste quelque peu enfantin. Bref rien ne changeait mis à part mon pouvoir qui grandissait de jours en jours, c'est alors que je répondis.

- La vie est précieuse à partir du moment où on sait qu'elle s'arrêtera un jour. On arrive à apprécier chaque instant de notre existence quand on sait qu'elle est éphémère. Chaque personne doit vivre sa vie correctement, chaque personne doit pouvoir profiter du cadeau qui leur a été offert et vivre aux côtés de leurs proches. C'est pour ça que je rêve d'un monde de Justice et d'Egalité, je refuse qu'un homme perde la vie en tant qu'esclave ou autre. Même mes cuisiniers je leurs ai demandés de faire le repas de ce soir au lieu de leur ordonner quoi que ce soit et je les ais invités à nous rejoindre quand ils auraient finis, c'est assez rare quand j'ordonne quelque chose à mon entourage, je demande c'est tout. Ce soir quand ils rentreront auprès de leurs familles ils pourront dire qu'ils ont préparés un repas en l'honneur de la rencontre entre deux frères Rosengald et ils pourront expliquer ce qu'ils ont fait avec nous quand ils sont venus, chaque instant est une histoire à partager avec les gens qu'on aime. Pour moi c'est ça la vie, une histoire à partager avec d'autres. Cependant, moi qui suis devenu immortel depuis peu je sais qu'un jour ou l'autre cette vision m'échappera. Je suis désormais condamné à vivre toutes les morts de mes proches, à voir des centaines de personnes mourir de maladie ou de malnutrition, je suis condamné à voir des milliers de vies mourir au combat, je suis condamné à voir la nature se déchaîner contre les habitants de cette planète. Je pense que quand je ressentirais que la vie devient trop longue pour moi, je serais capable de m'offrir moi même la mort.

À mes mots, je voyais que ma mère était à la fois émue et triste, je sentais qu'elle trouvait que j'avais une bonne vision de la vie pour les mortels, mais elle trouvait que ma vision des choses pour les immortels est quelque chose de cruel et bien vrai. Mon père me regardait, il savait que j'allais remodeler ce monde à mon image et il ne s'attendait sûrement pas à ce que son fils lui dise que la vie pour son cas d'immortel n'était plus la vie mais un banal gain d'expérience.

Après ce speech, les cuisiniers étaient arrivés dans la salle et je les invitais à se joindre à nous pour manger à leurs faims. Ils acceptèrent tous sans hésitation et ils se servaient selon leurs goûts. C'était plaisant à voir qu'une telle invitation leurs faisais plaisir.

La vie ? Qu'est ce vraiment ?

Nous mangions donc, enfin, les autres mangeaient, moi je me battais avec la nourriture et les couverts. De ce que j’avais compris, l’homme et la femme que j’avais vu tout à l’heure sont ceux qui ont recueillis mon frère. Je voyais que cet homme était quelqu’un de bon et honnête, seulement au cours du repas, cette aura blanche qui émanait de lui se remplissait de ténèbres et commençait à devenir noir, il était encore une personne avec du bon sens, seulement il devait ne pas m’aimer autant que mon frère. C’est alors qu’il posa une question qui arrêta toutes les personnes présentent autour de la table, tout le monde regarder le roi et mon frère, tout le monde sauf moi. Vu que mon pouvoir avait l’air inutile lorsque je regardais mon frère, cela ne me sert à rien de le regarder.

Mon frère commença alors un long discours sur ses pensées et sa vision d’une vie pour les vivants comme pour les immortels, soit nous, les phénix. Du moins immortel en partit, il n’a pas l’air au courant mais on peut mourir. Je regardais alors le katana à ma ceinture en repensant à ma vie, la mienne. Je pourrais abréger tout ceci d’un seul coup et en terminer, mais je dois tout d’abord accomplir mon destin et réaliser mes rêves. La lame de ce sabre peut tuer les phénix, l’élixir d’Hourai m’a montré ce qui permettait de tuer un phénix. Il existe deux moyens de tuer un phénix, le noyer ou lui transpercer le cœur avec une arme faîtes de cendre et de sang d’autres phénix. Mon frère ne sait donc pas au courant de cela ? Etrange, non, je dois me tromper, si mon jugement est bien vrai comme je le disais tout à l’heure, alors quelqu’un présent ici connait très bien les phénix et donc la façon d’en tuer. Cette personne est dangereuse pour moi et mon frère, malheureusement, je n’ai aucun moyen de savoir qui est capable de savoir une telle information. Je ne peux malheureusement pas connaître son identité car il m’est impossible de poser cette question.

Pendant qu’il continuait son discours, moi je me souvenais de ce qu’est la vraie misère, la vraie douleur, celle d’être sans arrêt rabaisser au rang d’un chien à qui on apprend des tours pour faire la vaisselle et à manger. Je me souvenais parfaitement de tous ses moments horribles que j’ai passé avec cette famille. Finalement, c’est amusant non ? Mon frère à grandit dans des endroits comme celui-ci, il a tout pour lui et il n’a qu’à ordonner quelque chose pour qu’on lui obéisse. Et c’est lui qui a repris le trône de nos parents, les Rosengalds. Pourquoi tout est pour lui ? Moi je n’ai rien eu d’autre que la poussière, mais je ne m’en plains pas, j’ai parfois envie de remonter le temps et de savoir pourquoi c’est à moi que cela met arrivé ? Mais cela m’a permis d’être fort, de ne plus ressentir la douleur des morts et des brimades des autres. Je suis capable de résister à tout cela, mon frère en serait incapable, c’est mon seul point fort, ne rien ressentir, ne pas savoir ce que les émotions signifie. Je n’ai aucun remords à punir les mauvais, mais je ne tuerais pas mon frère, du moins tant qu’il reste sur ce droit chemin qu’il a choisit je n’aurais pas à intervenir. Et puis, même si il quitte le droit chemin, que ferais-je ? Je vous le demande, je serais seul à tout jamais, comme avant. Je ne veux pas que cela arrive, s’il quitte le droit chemin je ferais en sorte qu’il ne puisse ni bouger ni parler mais qu’il soit encore vivant, ainsi je ne serais pas seul.

Finalement le repas se termina et je me levai de la table en premier avant de regarder toutes les personnes présentent autour de la table. Certain d’entre eux aurait mérité d’être punit, ma pupille se reflétait en noir ou en blanc en fonction de la personne que je regardais. Puis je regardais mon frère et mes yeux redevinrent normaux, bleu cristallin avec une pupille blanche avec quelques reflet argenté. Je fis apparaître une flamme avant de graver sur la table, "Merci du repas"

"Merci pour le repas"

C'était ce qu'avait gravé Arthur sur la table principale, les cuisiniers étaient en train de s'exciter. Cette table a fait partie de la famille depuis des années et ils avaient toujours réussis à la conserver. Ils n'aimaient pas le fait qu'on la dégrade volontairement, même si celui qui l'avait fait été un Rosengald.

Je regardais mon frère avec une immense sympathie, oui il avait l'air d'être quelqu'un de bien mais au fond de moi je rejoignais l'avis de mon père. Il me rend perplexe et je ne sais pas si je peux lui faire confiance... Qu'importe, je verrais vite si il est digne de confiance ou pas, il suffit de créer une situation permettant de tester cela. Je me demandais néanmoins comment je pourrais tester cette confiance, je me posais également quelques questions sur cette pierre précieuse qu'il m'avait offert, était-ce une création de son pouvoir? Pouvait-il s'en servir contre moi? Je commençais à douter sérieusement sur Arthur.

Je ne pouvais pas utiliser mon don tout de suite, il ne fallait pas que je me fasse prendre et qu'il parte sur de l'avance contre moi. De plus je voyais son épée autour de sa taille, était-ce une lame de cendres? Ce serait avec ça qu'il se serait couper son organe, de plus il n'avait pas l'air de savoir qu'on pouvait la faire apparaître dans nos mains. Au moins je savais à quoi m'attendre sur son arme c'était déjà un bon début... D'après ce que j'ai pu comprendre il sort d'une emprise plus que dégradante, il n'aurait donc aucun trône et aucun pouvoir, je pouvais donc retirer une armée de ses effectifs. Son silence et son manque d'émotions dans son regard m'insupporte, je ne pouvais pas savoir si il était avec moi ou contre moi. Je n'avais pas l'impression de lui inspirer de la confiance... Malgré tout ça j'étais souriant et lui dit sur un ton joyeux.

- D'après ce que j'ai compris tu n'as plus vraiment d'habitation alors je te laisse le choix entre vivre ici avec ton frère ou te donner de quoi créer ta propre zone où tu régnerais en tant que Chef. Dis-je joyeusement en espérant de tout coeur qu'il ne reste pas ici, de plus le fait de tout lui donner me permettait de le surveiller.

TITRE

Les cuisiniers avaient l’air en colère, pourquoi donc ? Parce que j’avais gravé sur la table mes remerciements ? Ce n’est qu’une table, et puis ce n’est pas dix centimètres carré de la table qui vont la briser, elle fait plus de dix mètres de long. Je regardais mon frère toujours souriant, il finit par me demander si je préférais rester vivre ici ou si je pouvais vivre dans ma propre zone ou je régnerais en tant que chef. Aucun des deux ne me convenais, vivre ici serait horrible, je ne veux pas être ici alors que je ne connais qu’un centième de leur façon de vivre, de plus vivre en tant que chef ? Je n’ai absolument pas les capacités requise pour être chef, mais j’aimerais tant pouvoir vivre sur ce royaume de glace. De plus, même si je suis chef, il ne m’est pas obligé de contrôler les autres. Ma décision était prise.

Je m’avançais vers une fenêtre et l’ouvrit, pointant du doigt les montagnes de glace au loin. C’est là bas que je veux être, et j’y serais peut importe ce que les autres en disent. Je ferais de ce royaume un royaume de paix ou personne ne contrôle personne et ou la justice règne en maître totale. Ce sera un royaume de culture et de savoir où il y aura une bibliothèque gigantesque et où n’importe qui pourra venir lire ses livres présents à l’intérieur. S’il el faut, j’apprendrais moi-même aux habitants à lire et à écrire, pour qu’ils expriment leurs idées et leur imagination. Mais il n’acceptera surement jamais, et puis, peu de personnes viendront dans ce pays, mais ceux qui y vivront seront d’honnête et de bonne personne, ainsi ce pays vivra en totale liberté avec aucune peur d’être volé ou menacé. Le crime sera effacé de ce monde, par moi-même et s’il le faut je brulerais chaque menteur.

La seule question qui restait été si mon frère allait accepter ma demande, pour éviter que les cuisiniers ne s’énervent encore une fois, je partis chercher une branche d’arbre où j’inscrivis dessus ceci : "Merci de ton invitation à rester chez toi, mais je pense que je gênerais ici, et puis je préfère vivre dans un endroit reculer, le royaume de glace que tu vois là-bas, c’est mon rêve de bâtir une cité à cette endroit". Finalement, je me suis peut être trompé sur son compte. Je ne pourrais pas lui donner une totale confiance bien sur, si je ne peux pas être sur qu’il est un menteur grâce à mon pouvoir, je ne pourrais pas lui faire confiance aveuglément, mais il reste sympathique. Je me demande comment va-t-il réagir face à ce que je lui demande.

Suite à ma proposition de rester ici, Arthur s'était approché d'une fenêtre et me fit comprendre qu'il voulait créer son propre royaume sur l'île qui lui a valu un surnom vu le nombre de personnes mortes sur ce terrain, c'était d'ailleurs pour ça que personne n'avait jamais crée de Royaume dans ce milieu... La zone de glace "L'Île Mortuaire". Mais je sentais qu'Arthur était capable d'y arriver et de faire en sorte que des gens puissent y vivre. Je savais qu'il avait de bonnes capacités et qu'il serait à l'écoute des villageois vu le passé qu'il avait eu. Sur ça je pouvais lui faire confiance, puis comme je le pensais sur une branche il grava.

"Merci de ton invitation à rester chez toi, mais je pense que je gênerais ici, et puis je préfère vivre dans un endroit reculer, le royaume de glace que tu vois là-bas, c’est mon rêve de bâtir une cité à cette endroit"

Je me suis mis à sourire et je suis reparti à la salle du trône en revenant avec une bourse de 500 pièces d'or autrement dit une belle fortune et la lui donna en souriant et en disant.

- Voici de l'argent pour t'acheter les matériaux et demain je ferais appel à une cinquantaine de volontaires pour t'aider à construire ton petit chez toi, tu pourras venir avec moi si jamais tu souhaiterais voir qui se propose au poste et si tu acceptes ou non qu'ils viennent avec toi.

J'espérais que cette proposition face plaisir à mon frère, même si il ne me faisait pas confiance ça n'empêchait pas qu'après tout ce qu'il avait vécu il méritait un coup de pouce pour qu'il puisse vivre ses rêves. Je pouvais au moins faire ça pour lui, même si je restais le Roi de ce monde, dans son royaume c'est lui qui sera sur le trône même si je savais que ce n'était pas trop son genre.

Burning Sky

Je partis donc en m’envolant vers le royaume de glace avec en main, la bourse de pièce d’or que m’avait donné mon frère. Le blizzard faisait que la nuit empêché la vision a à peine quelques mètres. Si jamais le temps reste ainsi jusqu’à demain, il sera impossible pour les volontaires d’avancer jusqu’à l’endroit où je commencerais à construire. Je ne pouvais pas laisser ce temps ainsi, j’avais déjà remarqué que mes flammes pouvaient dissiper de petit nuage quand je passé à côté, mais un blizzard comme celui-ci ? Mais je devais le faire, sinon mon rêve ne se réalisera jamais.

Je m’envole haut, très haut dans le ciel jusqu’à transpercer les nuages noirs qui couvraient tout le royaume de glace. Puis je me concentre, je ne savais pas utiliser mon pouvoir correctement et la plupart du temps, je libérais toute ma puissance d’un coup. Mais j’avais de toute façon, besoin de toute ma puissance, donc peut importe ce qu’il se passerait ou les conséquences que cela entraînerait. Je libère alors toutes mes flammes d’un seul coup dans les nuages. Toutes mes flammes partir dans toutes les directions et détruisent ce ciel noir pour en faire un ciel étoilé magnifique. Le blizzard avait disparu en même temps que les nuages. Mais en libérant toutes ses flammes, je tombe en manque de puissance et je repris ma forme humaine et tombe évanouit vers le sol.

Je me réveillais le lendemain au milieu de la neige, réveillé par les rayons du soleil qui venait de se lever lui aussi. J’avais réussis, je peux donc protéger les habitants, je peux donc avec mes flammes protégé certains endroit du blizzard. Mais j’étais en retard, je dois me dépêcher de rejoindre mon frère. J’essaye donc de m’envoler, seulement, je ne pouvais même plus utiliser mes flammes, ni me transformer en phénix. Je marchais donc jusqu’au château de mon frère. Vu mon état, je prends un gros risque, il pourrait très bien me tuer dans la seconde qui suit, seulement, je n’ai pas d’autre choix que de lui faire confiance pour cette fois. Je n’avais d’autre choix que de croire en mon frère, de plus je ne peux pas le faire attendre plus, se serait malpolie.

J’arrive enfin à la ville où se trouve le château de mon frère, j’ai surement mis beaucoup plus de temps qu’il n’en fallait, même si son château n’est pas loin de la frontière entre le royaume de glace et Rosengald, seulement à pied ce fut plutôt long. J’approchais alors de la place, il y avait foule, un rassemblement ? Surement, je me dirigeais alors vers celui-ci avec les faibles forces qu’il me resté et avec un papier de journal que j’avais ramassé par terre et sur lequel j’avais gravé avec des flammes très faibles, de simple flammèches un mot pour mon frère. Justement, celui qui faisait ce rassemblement était mon frère, je n’avais pas à chercher plus loin. Je me faufile comme je le pouvais au milieu des personnes présentent pour arriver finalement devant l’estrade où je m’effondre au sol. J’étais encore conscient mais sans aucune force. Je tendis donc le journal sur lequel j’avais gravé le mot.

Il n’y a plus de problème, j’ai fais disparaître le blizzard pour un bon moment

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